𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘥’𝘈𝘪𝘮é 𝘑𝘦𝘢𝘯𝘫𝘦𝘢𝘯 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 « 𝘝𝘪𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘳𝘶𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘚𝘰𝘮𝘮𝘪è𝘳𝘦𝘴 » 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘰𝘶𝘳𝘯𝘪𝘵 𝘭𝘦 𝘴𝘶𝘫𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘳𝘶𝘣𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘦 𝘥𝘪𝘮𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦.
De l'occitan - Masèl - boucherie, abattoir.
Au XVIe siècle : lieu d'abattage du gros et menu bétail.
Documents : 14 germinal an IV (3 avril 1796) - Propreté des Rues et salubrité de l'Air.
« Art. 4 - Il est également défendu à tout boucher ou autre qui tuent de la viande, d'égorger devant leurs boutiques et de jeter (sic) et de laver dans la rue, aucune immondice provenant de la bête égorgée.
- 6 sept. 1806 - « Art. 6 - Boucheries et charcuteries. Il est défendu aux bouchers et charcutiers de tuer aucun bœuf, mouton, brebis, agneaux, ou cochons qui soient atteints de maladie ou qu'ils soient de mauvaise qualité.
Il est défendu aux bouchers de vendre de la chair de bestiaux qui sont morts à la campagne ou vulgairement dits « bêtes tombées ».
Il leur est défendu de vendre de la viande qui soit gâtée ou mal saine.
Il leur est défendu d'égorger des bestiaux dans les rues et places publiques ni de les y exposer pendant que le sang en découle encore de manière à salir les dites rues et murailles.
Il est défendu aux bouchers de vendre la brebis au même prix du mouton non plus que de le faire passer pour des agneaux et à cet effet il leur est enjoint d'avoir tout le temps qu'ils tuent des brebis un banc séparé pour le débit d'icelles.
Les bouchers doivent en tout temps tenir une quantité de viande suffisante aux besoins journaliers des habitants et surtout des malades.
Il est enjoint à tous les bouchers de soigner leurs peaux et leur graisse de manière à ce qu'elles ne puissent causer aucune infection dans leur voisinage.
Photos : M Sagon
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