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La tour de la Glacière (3 mai 2020)

Nous avons vu que la tour dite « de la Glacière » était située à l’angle des remparts Nord et Ouest qui ceinturaient la ville.

Une gravure de Melchior Tavernier de 1638 nous permet de mieux situer cet ouvrage d’où l’on pouvait surveiller ces deux remparts.



Après les dernières incursions de troupes ennemies, la dernière étant celle des Camisards de Cavalier en 1703, l’utilité de remparts perdit de son importance. Pour aérer la ville et faciliter la circulation à l’intérieur, au fil des ans, on abattit des parties de ces remparts en créant des portes ; porte du Bourguet, porte de Narbonne, porte Flamande, porte de La Taillade. Il est probable que la tour d’angle des remparts ait fait aussi l’objet de modifications.

Pour essayer d’apporter une explication à son nom de tour «de la Glacière » qui lui aurait été donné à cette époque, on peut supposer qu’elle aurait été utilisée en tant que glacière comme en possédaient au 18ème ou 19ème siècle les châteaux des environs. L’hiver on allait recueillir des blocs de glaces sur les lacs ou étangs gelés et on les entassait dans des fosses ou des puits en les couvrant de paille et de terre pour conserver la fraicheur. L’eau obtenue, lors du dégel, était plus agréable à boire et surtout plus saine que celle des puits de la ville, pollués par les eaux usées et les déjections animales.

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